Le pouvoir actuel n'est pas socialiste: qu'est-il?

Publié le par jean jacques piette

J'ai voté pour ce pouvoir.

J'ai toujours dit que je ne quitterai jamais le PS. Quatre générations de socialistes

J'ai écrit un livre : "le pouvoir, pourquoi et comment", où je raconte ma vie de socialiste, de manager, de financier et d'ami du syndicalisme allemand.

j'ai toujours indiqué comment et à qu'elle condition les socialistes peuvent se servir de la démocratie pour faire avancer la société vers autre chose que le capitalisme. Ils ont oublié Jaurès, ils ont oublié que le PS est le parti incarnant le salariat.

Je suis désespéré.

Trois éléctions partielles perdues. Baisse sensible du pouvoir d'achat. Une hausse continu du chomage. L'austérité à tous les coins de rues, et dans la bouche des principaux dirigeants de l'Etat pour faire plaisir au capital (Europe, Euro, madame Merkel, les 3%, une diminution désespérée des dépenses publiques, l'annonce q'il faudra six milliards de plus d'impôts pour 2014)

Le gouvernement n'est pas responsable de la baisse de la croissance, il n'est pas responsable de la crise française et mondiale. Mais le fossé se creuse entre ceux qui sont adeptes de la rigueur et ceux qui s'accrochent à une politique redistributive corrigeant les inégalités.

Si un geste est fait pour le salaire (hausse très modéré du smic) il est plus qu'annulé par l'accord avec le patronat.

Ce n'est pas avec des lois sociétales que se construit des avancées contre le capitalisme. En fait après une grande réforme de la fiscalité, une grande réforme du système financier et bancaire, il y avait de quoi accroître les salaires, le pouvoir d'achat net et le nombre de salariés.

La Grèce, le Portugal, l'Espagne sont porteuses de révoltes populaires de droite ou de gauche, et l'Italie vient de dire non à l'austérité européenne. Il est encore temps pour la France d'éviter ceci ou cela.Mais pas avec des dirigeants liés au capital, néo libéraux ou sociaux libéraux, à vouloir trop se dire sociaux démocrates et oublier le socialisme, les salariés et les chômeurs.

Je suis désespéré.

 




Publié dans politique et économie

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