LA GRECE: Le risque défaut ou que faire

Publié le par jean jacques piette

Depuis plusieurs jours il y a controverse sur la restructuration de la dette souveraine de la Grèce:

       Faut-il honorer sa signature

       Faut-il annuler partiellement la dette

       Faut-il attendre le dictateur miracle comme sait en produire la Grèce.

 

1/ De la solvabilité de la Grèce?

Oui si l'ont augmente encore les impôts et si l'on baisse les dépenses publiques. Jusqu'au moment ou cela est insoutenable pour les populations: guerre civile et/dictature.

Non car la Grèce en est au point crucial ou il ne se trouvera plus de créancier: l'insolvabilité est évidente.

 

2/ Est-ce une faute de ne pas honorer ses dettes dans ce contexte?

Oui, disent certains: si un membre de l'euro le fait, la suspicion concernera tous les autres États.

Non, disent d'autres qui veulent qu'on punissent les créanciers qui ont poussé (ou accepté) le surendettement.

Enprenant des pertes ils tariferont à l'avenir le risque souverain à son juste prix et ne distribueront pas des bénéfices exorbitants dans un monde en crise.

De plus ils redonnent aux Etats un pouvoir qu'ils avaient perdu face au marché des libéraux, à l'argent souverain (???). Des États l'ont déjà fait (tel la Pologne), ils n'ont pas été banni par les marchés financiers, par l'argent.

 

3/ Dans la zone Euro un défaut de la Grèce serait-il un cataclysme financier?

Dans un sens oui. La contagion menacerait les autres États de la zone euro et celle-ci serait à la merci d'un défaut plus général,.. voire la mort de l'euro.

 

4/ le choix est entre ces variantes. Je propose:

       Dans un premier temps de renforcer l'assistance financière à Athène tout en exigeant (sous peine de sanction) des créanciers privés qu'ils ne se dégagent pas à bon compte

       Dans un deuxième temps de suivre le même processus dans les autres pays de la zone en difficulté

       Dansun troisième temps il devient impossible de laisser les secteurs bancaires à continuer sur une base nationale. Il faut un ministre des finances de la Zone euro avec un Trésor commun. Cela implique clairement que dans l'Europe des 27 il y a un groupe à part sur les questions monétaires et bancaires.

Trois commentaires à ce propos:

-La faillite de la Californie n' a pas d'influence sur le Dollars et l'Etat fédéral assure toutes les dépenses publiques.

-Si un Land allemand est en difficulté il reçoit une garantie financière de l'Etat fédéral.

- L'Angleterre qui fait une réforme de son système bancaire, ignore délibérément l'Europe des 27.

 

En clair, l'europe de l'euro n'a aucun compte à rendre à l' Europe des 27. Et cela se serait revenir à une situation saine.

 

 

 

 

 

Publié dans politique et économie

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