Le pouvoir actuel: pourquoi faire (suite 2)

Publié le par jean jacques piette

Ainsi la question du pouvoir pour quoi faire ? Reste la question centrale pour les Socialistes dans une société qui n’est pas la leur. Encore que le social libéralisme est dominant au P.S. (voir la déclaration de principe, voir l’influence d’un DSK pendant des années et qui touche nombre d’élus et de ministres qui lui étaient proches).

Pour ceux qui restent fidèles au socialisme, la gestion de cette société n’est pas pour eux une fin en soi. A la différence des hommes de droite pour qui il s’agit d’abord de gérer leur propre société, et pour qui chaque échéance électorale ne peut avoir pour but unique que de l’emporter. Pour le P.S., quand il oublie d’être social-démocrate (encore sa déclaration de principe) il s’agit de convaincre des femmes et des hommes qui ne sont pas encore socialistes de la nocivité du système capitaliste et de la justesse des solutions socialistes. La crise financière en est la démonstration éclatante. Certains ont mis à genoux les Etats via la spéculation financière et globale. Les sociaux-libéraux et les sociaux-démocrates doivent eux aussi se mettre en cause.

Il s’agit donc de s’expliquer sans détour, et non pas d’aligner des catalogues de revendications catégorielles cherchant à donner satisfaction à tout le monde quand on sait qu’on en a pas les moyens. Les propositions vont dans le bon sens si et seulement si la question du pouvoir d’achat (monnaie, salaires, retraites, emploi…) est première. Pas d’austérité donc. La question du pouvoir pour quoi faire reste donc d’actualité.

J’y reviendrai encore.

Publié dans politique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article